Regards photographiques sur Bordeaux et la Gironde

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Bordeaux la place Gambetta

Place avec jardin et lieu emblématique de la ville

Bordeaux vue panoramique de la place Gambetta | Photo Bernard Tocheport

 

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Une place idéalement située entièrement revisitée en 2021

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Gambetta : lien géographique entre centre historique et Mériadeck

Géographiquement la place Gambetta bénéficie d'une situation privilégiée. C'est en effet sur cette place que prennent naissance 2 artères importantes de la ville réputées pour abriter les boutiques de luxe. Le cours de l'Intendance (qui permet de rejoindre la place de la comédie et la rue sainte Catherine), et le cours Georges Clémenceau qui abrite l'auditorium de Bordeaux et qui permet aussi de rejoindre la place et les allées de Tourny ou encore le quartier des grands hommes.

 

Bordeaux la place Gambetta et la Porte Dijeaux | Photo Bernard Tocheport

 

Dans sa partie nord, la rue du palais Gallien permet de se diriger vers la rue Fondaudège tandis que la rue Judaïque permet de rejoindre les boulevards ou de poursuivre en direction de Mérignac.

 

Dans sa partie sud, à gauche ce sont les rues Georges Bonnac et du docteur Nancel Pénard qui, venant du quartier Mériadeck, convergent vers la place Gambetta. Vient ensuite la rue Bouffard qui permet de se diriger vers la mairie ou la cathédrale. Enfin, dans un léger décrochement on découvre la porte Dijeaux qui donne naissance à la rue éponyme  qui permet de rejoindre la rue Sainte Catherine. 

 

 

Les façades du XVIIIe siècle font l'objet d'une inscription à l’inventaire des Monument Historiques (1927) tout comme les immeubles situés au 11 et 12 bis (1924) et plus récemment au 24 (1963). La porte Dijeaux, légèrement en retrait de la place est aussi classée depuis 1921.

Place Nationale, puis place Dauphine et enfin « place Gambetta »

Bordeaux place Dauphine ou Nationale anciens noms de la place Gambetta | Photo Bernard TocheportComme bon nombre de places et de rues, la place Gambetta ne s'est pas toujours appelée ainsi. Auparavant, comme on peut encore le voir gravé dans la pierre, la place s'est successivement appelée place Dauphine, puis place Nationale et à nouveau place Dauphine.

 

Bordeaux place Gambetta origine du bornage ou borne zéro | Photo Bernard Tocheport S'il n'en subsiste plus de trace visible aujourd'hui, de 1811 à 1814, elle s'est également appelée « place du Roi de Rome ».

 

Ce n'est qu'en 1883 que la place prendra le nom qu'on lui connait aujourd'hui de place Gambetta en hommage au député puis ministre Léon Gambetta (1838-1882).

Kilomètre zéro, origine du bornage

En étant un peu attentif le passant peut découvrir au numéro 10 de la place une petite excroissance en forme de borne. Cette borne, récemment rénovée, rappelle que c'est d'ici qu'étaient calculées toutes les distances au départ de Bordeaux. A cela une bonne raison, la place Gambetta était (au moment de la pose de la borne), l'exact centre géographique de Bordeaux. Si l'on peut encore lire « origine du bornage » gravé dans la pierre, les bordelais la désignaient aussi en l'appelant la « borne du kilomètre zéro ».

Grande oubliée du renouveau des années 2000 la place Gambetta attendait son tour

Longtemps la place Gambetta a été ce que les Bordelais considéraient comme la place chic de la ville. Pendant 2 ou 3 décennies et notamment la période « belle endormie », le soir venu l'animation ne se trouvait en effet qu'en 2 endroits : la place de la Victoire pour l'ambiance populaire ou étudiante, et la place Gambetta pour les classes sociales plus aisées. 

 

Bordeaux ancien arrêt de bus de la place Gambetta | Photo Bernard TocheportDepuis le milieu des années 2000, alors que la ville a été redessinée et qu'elle a retrouvé son dynamisme, de nombreux autres lieux d'animation sont apparus et la place Gambetta avait quelque peu perdu de son attrait.

 

Pour ne rien arranger les plans de circulation des transports en commun avaient fait de cette place un axe incontournable pour de nombreuses lignes d'autobus. La place Gambetta était alors devenue une sorte de giratoire et le théâtre d'un ballet incessant d'arrivées et de départs de bus, avec les conséquences que l'on peut imaginer.

 

En terme de rénovation la place Gambetta était à Bordeaux la grande oubliée. C'est d'ailleurs un peu à la demande des commerçants et des riverains que le projet de rénovation a été lancé.

 

 

 

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Nouvel aspect de la place et un jardin directement accessible

Un réaménagement longtemps concerté

Avant de scruter le nouvel aménagement, il convient de rappeler que la formule retenue n'est pas sortie de nulle part. Pendant près de 3 ans, le projet a fait l'objet d'une large concertation auprès des habitants. En dehors de l'habituelle consultation administrative, les associations de commerçants et de riverains ont pu participer à des ateliers, s'exprimer sur leur vision, sur leurs attentes, sur leurs besoins...

Les marronniers de la discorde

Pour un projet de cette envergure on ne peut guère s'attendre à obtenir un avis unanime, mais dans l'ensemble un relatif consensus semblait se dessiner. La suppression d'une rangée de marronniers, dans l'optique de dégager la vue sur les façades ouest de la place, aura tout de même largement animé les débats.

 

 

Difficile pour le citoyen lambda qui n'est pas un spécialiste de la chose de se forger une opinion claire et tranchée. D'un côté une association a défendu à coup d'actions spectaculaires (enchainement aux arbres et autres manifestations) le maintien des marronniers à tout prix. En face il était question du système racinaire des marronniers qui ne permettait ni transplantation ni vie dans un autre environnement, ceci justifiant un abattage.

 

Si les arguments des uns et des autres pouvaient être entendus, à défaut d'être compris, une campagne électorale pendant le développement du projet n'a pas favorisé l'apaisement du débat. Au final la rangée d'arbres a été coupée, d'autres arbres plus jeunes ont été plantés, et les travaux ont eu lieu comme prévu.

 

Bordeaux vue panoramique de la place Gambetta | Photo Bernard Tocheport

 

Suite à l'appel a projet lancé par la ville de Bordeaux et Bordeaux Métropole, c'est la proposition du groupe néerlandais West 8, basé à Rotterdam qui a été retenue. Les infrastructures voiries et réseaux étant confiées au CETAB, l'aspect nature relevant de la paysagiste bordelaise Sabine Haristoy. La réalisation de l'éclairage étant elle assurée par l'agence Lyonnaise Les éclaireurs. Dans sa nouvelle présentation la place a été ouverte au public (sans inauguration) le 19 février 2021.

 

 

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Les flux de circulation fondamentalement revus

Bordeaux photo aérienne ancienne disposition de la place Gambetta | Photo Bernard TocheportComme on peut le voir sur la photo aérienne ci-contre, dans les versions précédentes, le jardin de la place Gambetta se présentait comme un ilot central entouré par les voies de circulation. Pour rejoindre l'espace de verdure il n'y avait pas d'autre choix que d'attendre à un feu rouge, ou d'affronter le flux incessant des véhicules. Aujourd'hui, et c'est sans doute le premier point positif à mettre au crédit de la place redessinée, le jardin est directement accessible sur deux côtés de la place.

 

Avec un espace plus grand réservé pour les trottoirs, le nouvel aménagement se présente en 2 pôles distincts qui offrent une cohabitation plus apaisée entre la ville en mouvement et la zone de promenade.

 

Concernant le sol, les nouveaux aménagements sont constitués de zones pavées et de dalles beiges et grises. Le tout étant pensé pour assurer une continuité visuelle avec le revêtements des différentes entrées qui permettent d'accéder à la place.

 

 

 

Côté est, entre rue Porte Dijeaux et Cours de l'Intendance, les voies de circulation ont été supprimées. Les trottoirs y ont été élargis et assurent désormais la jonction entre jardin et façades. Le piéton peut donc alterner sans difficulté shoping et pause détente au jardin.

 

Côté sud, entre rue du docteur Nancel Pénard et rue Bouffard, il a été procédé de la même façon mais cette fois ci en conservant une voie de circulation à accès régulé. Une borne permet de limiter au strict minimum la circulation sur cette partie de la place : services de voirie, résidents, livraisons, secours... Dans la grande majorité du temps le passant pourra rejoindre le jardin sans rencontrer la moindre voiture.

 

 

Dans sa nouvelle mouture la surface de la place consacrée aux espaces verts a augmenté de façon significative et est passée de 2 392 m² à 3 851 m². Et concernant le sujet sensible des arbres, si l'on en croit les chiffres annoncés le jardin compterait aujourd'hui 71 arbres contre seulement 44 dans la version précédente. Un chiffre qu'il convient de pondérer en prenant en compte la jeunesse d'un certain nombre de ces arbres.

 

 

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Un jardin structuré par des bordures géométriques

 

Allées et pelouse du jardin de la place Gambetta à Bordeaux | Photo Bernard TocheportLa présentation du jardin, dans lequel on retrouve un peu l'esprit des squares anglais, a été entièrement revisitée. La disposition de la place et sa nouvelle végétalisation plus basse offrent désormais une perspective et une vision qui n'existaient pas auparavant sur les façades XVIIIe.

 

Le cheminement du jardin est souligné par de larges allées de calcaire dont la blondeur contraste avec la verdure des pelouses. Une blondeur que l'on retrouve sur les pierres des bordures surélevés qui dessinent les contours du jardin.

 

Ces bordures arrondies, astucieusement dessinées pour être utilisées comme des bancs, s'intègrent harmonieusement avec l'ensemble architectural des façades. Elles permettent aussi d'isoler les usagers du jardin des inconvénients du trafic routier.

 

 

 

Désormais les espaces verts offrent un éventail plus large avec des variété d'arbres multiples. Le chiffre de 14 essences différentes ayant été évoqué. Une diversité qui devrait se traduire par des floraisons étalées dans le temps et des feuillages plus variés.

 

Bordeaux vue panoramique de la place Gambetta | Photo Bernard Tocheport

 

Une fontaine à jets pour la période hors gel

Exit le cours d'eau sinueux avec son pont aux bordures en fer forgé, les petits bassins et autres poissons rouges. Aujourd'hui l'élément de fraicheur viendra d'un espace à double fonction, fontaine ou mini miroir d'eau, selon les saisons.

 

 

Pendant la période hivernale, et hors périodes de gel, le centre est recouvert d'un pellicule d'eau qui forme un effet miroir. Lorsqu'elle est dans cette configuration, le cercle de pierre qui la constitue forme une sorte de placette autour de laquelle chacun peut s'assoir. Les premiers visiteurs ont d'ailleurs spontanément investi l'endroit et directement intégré l'usage prévu par les concepteurs. Les beaux jours venus, elle devrait alors se transformer en une fontaine plus classique avec un jeu de jets d'eau.

 

 

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Une place jardin dotée de tous les équipements utiles

Qu'il s'agisse du pourtour de la place ou du jardin, l'ensemble est particulièrement bien doté en équipements. Concernant le jardin on trouve les traditionnels bancs en bois, ici en deux versions, avec ou sans dossiers. L'esthétique n'a pas été oubliée, les deux types de bancs offrant un aspect agréable qui s'intègre plutôt harmonieusement dans le décor.

 

 

 

Le jardin est également équipé de fontaines, de cendriers, de poubelles et même d'un anémomètre (il serait d'ailleurs intéressant de connaitre les vitesses mesurées). L'espace vert dispose aussi de lampadaires d'une technologie récente, gage d'une consommation économe en énergie. Des lampadaires au design actuel relativement discrets, tout en restant efficaces. Pour en apprécier le rendu, les bordelais devront cependant attendre que la crise sanitaire imposant un couvre feu à 18 heures se termine.

 

 

 

A l'extérieur du jardin on trouve également des lampadaires plus classiques (mais toujours à Leds) pour être en harmonie avec l'architecture des façades. Des bancs, sont également implantés mais à la différence des bancs en bois du jardin, cette fois-ci il s'agit de bancs en pierre. Toujours à l'extérieur du jardin, la place dispose de toilettes, d'une colonne Morris, et d'abribus ainsi que de stations de vélos et trottinettes en libre service. Les cyclistes bénéficient également d'un nombre conséquent d'arceaux à vélos.

 


 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

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Une place agréable au dynamisme retrouvé

Lorsqu'une longue période de travaux se termine est qu'un nouvel espace public est livré, c'est souvent les usagers qui signent le verdict. La fréquentation est alors un indice qui permet de se faire une idée sur la réussite ou l'échec d'une réalisation.

 

 

Même si l'on peut (ou l'on aurait pu) « mieux faire », dans le cas de la place et du jardin Gambetta, il faut bien reconnaitre que les lieux ont immédiatement été adoptés par les usagers. Les barrières des travaux n'étaient pas encore totalement retirées que déjà, toutes tranches d'âges confondues, le public avait investi allées et pelouses du jardin. Depuis l'ouverture, et c'est après tout l'essentiel, ont ne peut que constater que les bordelais ce sont réappropriés la nouvelle place et son jardin.

 

 

Si l'on se souvient de ce qu'était la place avant sa transformation et de l'isolement de son jardin central, force est de reconnaitre qu'on y retrouve une dynamisme qui n'avait plus été vu depuis une ou deux décennies.

 

Bordeaux vue panoramique de la place Gambetta | Photo Bernard Tocheport

La nouvelle place en quelques chiffres
  • Le cout d'aménagement total de la place a été de 9 736 000 € TTC
  • Le financement a été réparti entre la Ville de Bordeaux pour 4 123 300 € et Bordeaux métropole pour 5 612 700 €

 

 

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Une inauguration fictive faite par l'ancien maire Nicolas Florian

Bordeaux inauguration fictive de la place Gambetta | Photo Bernard Tocheport

 

Habituellement lorsqu'une place de la ville fait l'objet d'une refonte intégrale, sa réouverture s'accompagne d'une inauguration officielle par son premier édile. De ce point de vue, la place Gambetta aura fait exception pour des motifs purement politiques. Pour comprendre il convient de rappeler que le projet de la nouvelle place a été initié quand Alain Juppé était maire, poursuivi par Nicolas Florian son successeur au Palais Rohan, et terminé à l'arrivée de Pierre Hurmic à la mairie.

 

Lorsqu'on se souvient que Pierre Hurmic était à l'époque l'une des personnes qui s'était enchainée à l'un des marronniers qui allaient être coupés, on comprend que devenu maire l'enthousiasme lui a manqué pour inaugurer un projet qui ne lui convenait pas. Il avait un temps tout de même été question d'une inauguration possible pour le 14 juillet, mais l'idée avait finalement été abandonnée.

24 octobre 2021, par une belle journée d'automne, presque une inauguration...

Bien que la place ait repris du service et que les habitants l'aient adoptée dans sa nouvelle mouture, aucune inauguration officielle n'avait eu lieu. C'est dans ce contexte que l'ancien maire Nicolas Florian accompagné de ses soutiens a pris l'initiative d'organiser un évènement pouvant s'approcher d'une inauguration. Quelques manifestants d'associations qui s'étaient à l'époque opposées à la coupe des marronniers, ont profité de l'évènement pour venir déployer leurs banderoles.

 

 

Banda pour la musique, public au rendez-vous, discours... un air d'inauguration mais un air seulement.

 

 

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Plus de cent mascarons à observer sur les façades de la place

Bordeaux mascarons sur les façades de la place Gambetta | Photo Bernard Tocheport

 

Nous sommes à Bordeaux et comme c'est le cas dans bien des lieux, le passant un peu curieux qui lèvera les yeux pourra découvrir ces ornements de façade que sont les mascarons. En faisant un tour complet de la place Gambetta ont peut ainsi en découvrir plus d'une centaine (108 pour être précis).

 

 

 

Thèmes et personnages variés y sont représentés dans un relief aux couleurs changeantes en fonction de la nature de la pierre, et de la période de rénovation de l'immeuble sur lequel ils se trouvent. Du presque blanc ou beige ocre pour les façades récemment nettoyées, au gris sombre presque noir pour celles qui attendent que leur tour vienne.

 

 

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Retour sur le passé récent de la place Gambetta

En plus de commerces traditionnellement haut de gamme, la place Gambetta a longtemps été animée par la présence de lieux qui la caractérisait. Il n'est pas possible de parler de l'histoire récente de la place Gambetta sans faire référence à l'un de ses lieux emblématiques, la terrasse et la brasserie du Régent.

 

 

Situé à l'angle du cours Georges Clémenceau, le Régent existait de façon presque ininterrompue depuis 1893. Si à l'origine les Bordelais venaient y déguster le chocolat chaud servi à la tasse, il était par la suite devenu le lieu ou il fallait être vu en terrasse. Le Régent a depuis connu des fortunes diverses et a été vendu à plusieurs reprises. Aujourd'hui il porte le nom de Clémenceau, en référence à sa proximité avec le cours du même nom.

 

Photo panoramique de la place Gambetta de Bordeaux | 33-bordeaux.com

 

De l'autre côté de la place, pour la partie comprise entre la porte Dijeaux et la rue du Docteur Nancel Pénard se trouvaient les vitrines du magasin Le Printemps. Immeuble vendu pour laisser la place à Virgin, une enseigne de disques et de multimédia qui a eu son heure de gloire mais qui a fini par disparaitre.

 

Aujourd'hui c'est un bâtiment tristement vide qui contraste avec le nouvel élan donné à la place Gambetta. Un projet voudrait qu'il fasse l'objet d'une importante restauration pour se transformer en un prestigieux ensemble hôtelier. Une façon de retrouver un aspect plus en harmonie avec son cadre. Comme il y a souvent quelques écueils à affronter entre projet et réalisation, on peut craindre que le bâtiment ne conserve encore quelques temps son aspect de vaisseau fantôme.  

Bordeaux distances kilométriques entre la place Gambetta et les capitale mondiales | Photo Bernard TocheportAu revoir la table de distances vers 19 capitales

La rénovation de 2021 a aussi marqué la fin du panneau des distances vers 19 capitales du monde. Ce panneau apparu au printemps 2008, et situé en face de la borne dite du « kilomètre zéro » indiquait la distance en kilomètres vers 19 villes jumelles et partenaires de Bordeaux. Dix neuf destinations vers de grandes villes africaines, asiatiques, atlantiques ou méditerranéennes.

 

Bordeaux pelouse et massifs fleuris de la place Gambetta | Photo Bernard TocheportEn le lisant on y apprenait que la place Gambetta se trouvait à 9 239 kilomètres de Los Angeles, 9 989 kilomètres de Fukuoka, 1 385 kilomètres de Casablanca ou encore 2 647 kilomètres de Saint Petersburg.

Pour la mémoire, quelques vues du  « jardin d'avant »

La présentation actuelle devenant naturellement notre vision de référence, et la mémoire étant volatile, rapidement notre perception des changements opérés s'estompe. Il n'est donc pas inutile de retrouver, au travers de quelques  vues conservées, le jardin tel qu'il se présentait à la fin des années 2010.

 

 

 

 

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Vision du square Gambetta au début des années 1900

Les cartes postales anciennes sont intéressantes car elle nous permettent de découvrir comment se présentaient autrefois les lieux que nous fréquentons aujourd'hui. Comme on peut le vérifier avec ces 3 vues qui circulaient au début des années 1900, on parlait à l'époque du « Square Gambetta ». Sur les 2 cartes de gauche on peut voir que le nombre d'arbres était alors assez conséquent avec massifs fleuris, palmier et même semble-t-il un bananier.

 

[ Documents Cartes Postales - collection personnelle ]

 

On peut également apercevoir les chaises de la ville qui équipaient alors la plupart des jardins publics. Sur la carte postale de droite on constate que le square était entouré de grilles qui viennent séparer la partie jardin de la chaussée pavée (les grilles ont été retirées en 1933). La présence de portails indique que le square n'était pas ouvert de façon permanente (sans doute fermé la nuit).

 

En lien avec la version 2021 de la place jardin, on remarquera aussi sur la photo de droite que le square était déjà équipé d'une colonne Morris avec ce que l'on appelait alors la « réclame ». Le sommet de la colonne affiche ici le nom de la marque Maggi. Autre point commun avec le jardin dans sa dernière mouture, le square version 1900 était déjà très fréquenté.

 

Au jeu des différences on notera que les pelouses étaient sans doute interdites car personne ne semble s'y aventurer. Pas de tête nue pour les hommes qui portaient tous chapeau, casquette et autre couvre-chef. On ne retrouve plus aujourd'hui les femmes en robes longues qui se réunissaient pour tricoter.

 

 

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