Bordeaux rue Sainte Catherine
La rue principale de la capitale girondine
Sur cette page :
- La rue piétonne et commerçante, point de repère dans la ville
- La plus grande rue piétonne d'Europe ?
- Braderie, illuminations de Noël, les grands rendez-vous annuels
- La rue de la Galerie Bordelaise et de la Promenade Sainte Catherine
- Une rue qui mérite aussi que l'on lève un peu les yeux
- Parfois à la limite de la saturation, la rue aux facettes multiples
- Un peu d'histoire, sur les traces des anciens noms de la rue
| Rue Sainte Catherine | Promenade Sainte Catherine | Transformation de l'ilot Cheverus |
La rue piétonne et commerçante, point de repère dans la ville
Il est pratiquement impossible de parler de Bordeaux, ou de se promener dans la ville, sans que très rapidement le nom de la rue Sainte Catherine ne soit évoqué. Il s'agit d'un point de repère et un lieu de référence dans la capitale Girondine. Pour comprendre l'importance prise par la rue Sainte Catherine dans la vie Bordelaise, il suffit de commencer par situer géographiquement cette rue de plus d'un kilomètre.
Au sud elle prend naissance à l'arrière de la porte d'Aquitaine sur la place de la victoire. Une place elle même irriguée par de grandes artères telles que les Cours Aristide Briand, de l'Argonne, de la somme et de la Marne. Dans sa longueur la rue Sainte Catherine intègre la place du Général Sarrail et est traversée par les cours Victor Hugo et d'Alsace et Lorraine. Sur une de ses faces elle compte la place Saint Projet qui est aussi la plus ancienne place de Bordeaux. Elle croise également la rue Porte Dijeaux qui est la seconde rue la plus fréquentée de la ville.
Côté nord elle débute à l'intersection des cours de l'Intendance et du Chapeau Rouge et donne directement sur la place de la Comédie avec le Grand Théâtre.
L'offre des transports en commun permet de rejoindre facilement la rue Sainte Catherine. Pour le seul tramway, il existe 3 possibilités : ligne B station Victoire et station Grand Théâtre (cours de l'Intendance) ou ligne A station Sainte Catherine (cours Alsace et Lorraine).
La plus grande rue piétonne d'Europe ?
La rue Sainte Catherine est une rue piétonne depuis 1977. Sans qu'aucun élément objectif ne vienne le confirmer ou l'infirmer, elle serait (selon les Bordelais, en tout cas) la plus longue rue commerçante d'Europe. Entre place de la Victoire et place de la comédie, sa longueur est d'un peu plus d'un kilomètre, 1145 mètres pour être précis.
La rue commerçante aux 230 magasins
Longtemps cette rue commerçante a pu compter sur des magasins qui lui étaient propres avec des noms qui rayonnaient sur la ville et même au delà. Des noms aujourd'hui disparus tels que Dewachter et Grand Quartier, Yolba, Reporter Photo (dans la Galerie bordelaise) ou encore les Halles Lagrue (dont l'entrée principale se trouvait en fait cours Victor Hugo). On venait également rue Sainte Catherine pour ce que l'on appelait alors les grands magasins tels que les Nouvelles Galeries ou les Dames de France.
Aujourd'hui, mis à part le canelé (cannelé) la spécialité bordelaise qui est représentée par Baillardran et la Toque Cuivrée, les enseignes locales se font rares. Même s'il subsiste encore bon nombre de petits commerces indépendants, on retrouve désormais la plupart des mêmes enseignes que dans les galeries marchandes à la périphérie des villes. Des enseignes qui côtoient les boutiques de vêtements, de téléphonie, ou les sandwicheries.
Un phénomène qui n'est pas spécifique à Bordeaux mais qui a tout de même un peu transformé la rue Sainte Catherine en un centre commercial à ciel ouvert. Sur la longueur de la rue, en fonction des périodes et du jeu habituel des créations ou disparitions, on compte en général un peu plus de 230 commerces.
Il y a encore quelques années une rangée de bacs contenant des arbres était disposée de chaque côté de la rue Sainte Catherine. Ces espaces de verdure ont été retirés rendant toute la largeur de la rue au chaland.
En raison de sa longueur et de la diversité de ses magasins, la rue Sainte Catherine reçoit au quotidien un nombre de visiteurs conséquent avec certains jours une foule particulièrement compacte.
Une image qui est d'ailleurs souvent utilisée comme symbole par les médias nationaux lorsqu'il s'agit d'illustrer un sujet présentant une forte densité de population.
Le promeneur qui ne supporte pas les grandes foules aura tout intérêt à bien choisir ses jours et horaires de visite. Le samedi après midi étant pour lui typiquement le moment qu'il devra éviter. Le matin sera généralement plus tranquille, mais il faut alors composer avec la multitude de livreurs, fourgons et camions qui assurent l'approvisionnement des magasins.
La rue Sainte Catherine, qui la remonte, et qui la descend ?
En écoutant parler les piétons qui y circulent, on pourrait être parfois surpris d'entendre ceux allant de la place de la Victoire vers la place de la comédie dirent qu'ils « descendent » la rue Sainte Catherine alors qu'à l'opposé ceux qui partent du Grand Théâtre et vont en sens inverse disent exactement la même chose.
Ils ont en fait tous les deux raison car même si ce n'est pas toujours perceptible la rue forme une cuvette. Et donc on ne peut dire que l'on « remonte » la rue que lorsqu'on se trouve au milieu.
Braderie, illuminations de Noël, les grands rendez-vous annuels
Chaque année un certain nombre d'animations viennent ponctuer la vie de la rue Sainte Catherine. Depuis plusieurs années, les lanternes colorées viennent orner la rue à l'occasion du nouvel an chinois. L'occasion de rappeler que depuis 1998 Bordeaux est jumelée avec la ville de Wuhan.
La braderie de février et de juillet : les 2 grands rendez-vous de l'année
En dehors des fêtes de fin d'année, les records d'affluence se situent certainement au moment de la braderie qui s'y déroule 2 fois par an.
Un rendez vous traditionnel en février pour la braderie d'hiver, et en juillet pour la braderie d'été. Commerçants locaux et commerçants ambulants installent alors leurs stands dans la rue. La quête de bonnes affaires attire à chaque nouvelle édition la foule des grands jours (dates sur la page agenda). Ce rendez-vous qui semblait immuable a toutefois (comme bien d'autres évènements), dû être annulé lors de la pandémie de 2020.
A l'occasion des fêtes de fin d'année, traditionnellement ce sont les guirlandes lumineuses qui viennent animer la rue.
La rue de la Galerie Bordelaise et de la Promenade Sainte Catherine
Sur sa longueur, la rue Sainte Catherine compte également deux espaces commerciaux particuliers, la Galerie Bordelaise et la Promenade Sainte Catherine.
La galerie marchande témoin d'une autre époque
Dans sa partie proche de la place de la comédie, à l'angle de la rue Saint Rémi, on trouve la Galerie Bordelaise. Il s'agit d'un passage commerçant abrité par une verrière (récemment rénovée) tel que l'on pouvait en trouver dans la plupart des grandes villes.
Ancêtre de nos galeries marchandes actuelles, la Galerie Bordelaise a longtemps été occupée par des commerces qui faisaient sa réputation. Le magasin de philatélie avait laissé sa place à un magasin ou les passionnés de Bande Dessinée venaient chercher les figurines de leurs personnages préférés.
Les photographes venaient chez Reporter photo tandis que des générations se sont succédées dans le magasin de jouets de la famille Verdeun. Après 70 ans d'activité, le magasin célèbre pour ses modèles réduits, jeux de société et autres soldats de plomb à définitivement fermé ses portes en 2019.
Aujourd'hui dans cette galerie au décor d'une autre époque, on peut encore acheter des chaussures dans la boutique Michard Ardillier, réserver une place de spectacle, ou encore prendre un verre...
Vision plus actuelle, la Promenade sainte Catherine
Après le départ des imprimeries du quotidien régional Sud Ouest, c'est tout un ilot qui a été réaménagé. Depuis 2015 est apparu un nouveau centre commercial qui compte une trentaine d'enseignes réparties sur une surface de 18 000 m2.
Il s'agit de la Promenade Sainte Catherine. Ce nouvel ensemble ayant une entrée située au niveau de l'ancienne impasse Sainte Catherine (une voie maintenant déclassée) est également accessible depuis la rue porte Dijeaux.
Conçu sur 2 niveaux, ce nouvel espace commercial à ciel ouvert donne la sensation d'être un peu à l'abri du tumulte extérieur.
Une rue qui mérite aussi que l'on lève un peu les yeux
Lorsqu'on vient rue sainte Catherine, c'est essentiellement pour y faire du shopping et profiter de la diversité des boutiques. Il peut pourtant être intéressant d'y flâner et de lever les yeux pour y découvrir quelques détails d'architecture que l'on ne s'attend pas forcément à trouver.
Immeubles richement ornés, fenêtres en trompe l'œil, mascarons, sculptures...
De ce point de vue, l'immeuble qui mérite incontestablement que l'on s'attarde est celui qui abrite aujourd'hui les Galeries Lafayette.
L'immeuble des anciennes Dames de France
Un immeuble néobaroque réalisé par l'architecte Ruben Dacosta et que l'on reconnait de loin avec ses angles arrondis surmontés de coupoles. Un observateur attentif remarquera gravé dans la pierre l'inscription « Société Anonyme des Grands Magasins du Commerce et de l'Industrie ». Cette inscription désignant le tout premier propriétaire de ce bâtiment construit en 1900.
L'inscription « DF » que l'on peut observer au dessus de plusieurs fenêtres correspond à l'ancienne dénomination commerciale du lieu, « Les Dames de France ».
Mais ce qui retiendra inévitablement le regard c'est l'originalité du décor de la façade. Horloge richement ornée, femmes sculptées dans la pierre, baromètre surmonté de personnages étranges... Des décors que l'on doit au sculpteur bordelais Gaston Jacques Schnegg.
Parfois à la limite de la saturation, la rue aux facettes multiples
Il faut bien le reconnaitre, à certaines périodes, ou lors de grands évènements, la rue Sainte Catherine frôle parfois la limite de la saturation. La déambulation du piéton se compliquant lorsque vélos, trottinettes et autres livreurs de repas ont décidé de tout de même s'y frayer un chemin.
Quand la foule devient trop dense, il est beaucoup moins agréable d'y évoluer. Une situation qui n'a pas manqué d'alerter les autorités quand il a été question de distanciation physique lors de la crise sanitaire de 2020.
A plusieurs reprises, et sous 2 municipalités différentes, la rue Sainte Catherine a fait l'objet d'un arrêté spécifique rendant le port du masque obligatoire (pour le même motif la rue porte Dijeaux était aussi concernée).
Densité de la foule, attention quand même aux effets d'optique
La configuration des lieux avec une rue Sainte Catherine en pente et une cuvette au niveau de la place Saint Projet permet d'obtenir très facilement des vues "parlantes". Ce n'est pas par hasard si depuis quelques années on voit régulièrement apparaitre la rue Sainte Catherine dans la plupart des médias nationaux lorsqu'il s'agit d'illustrer un "sujet foule".
Manifestations du samedi ou période de soldes sont autant d'occasions pour les magazines et chaines de télévision de trouver ici l'image facile à produire qui marquera les esprits. Parfois même (notamment en période de Covid 19), ce sont les réseaux sociaux qui s'enflamment devant la photo d'une foule exagérément compacte.
S'il est vrai que la rue Sainte Catherine peut parfois être très fréquentée, il faut cependant faire attention à ce que peuvent raconter les photos. En effet, cadreurs et photographes savent très bien qu'en utilisant un téléobjectif ils "tassent" les perspectives ce qui a pour effet d'augmenter visuellement la densité de population.
Il suffit donc de se placer au croisement de la rue Sainte Catherine et des rues Saint Rémi et Porte Dijeaux avec un bon zoom pour obtenir à coup sur l'effet recherché. C'est d'ailleurs ainsi que j'ai moi même réalisé la plupart des vues de foules présentées sur cette page.
Il convient donc de relativiser les choses en gardant à l'esprit que dans la réalité les choses sont sensiblement différentes. Les passants circulent en fait de façon beaucoup plus fluide que l'image ne le laisse supposer. En effet, en utilisant un objectif grand angle ayant une vision plus large, que ce soit d'un point fixe, ou en déambulant dans la rue, on obtient toujours une vue beaucoup plus aérée.
> Du trop plein à une rue désertée pour cause de confinement
Seulement quelques semaines séparent les deux séries de photos montrant d'un côté la foule des grands jours, et de l'autre une rue pratiquement déserte.
On peut facilement dater la première série d'images car la plupart des passants portent le masque caractéristique de la crise sanitaire de 2020. Il s'agissait alors, par le respect de gestes barrières, du port du masque et d'une distanciation physique (un peu hors de propos ici) de freiner la propagation du Coronavirus
Ces mesures n'ayant pas suffit, pour la seconde fois de l'année la France (et donc Bordeaux) a de nouveau été soumise à une mesure de confinement de sa population. La plupart des magasins ayant dû tirer le rideau, et les habitants étant invités à rester chez eux, les rues se sont vidées. Une ambiance bien étrange dans le cœur de la ville, et plus particulièrement pour la "très passante" rue Sainte Catherine.
> Par ici la monnaie, la rue de toutes les sollicitations
Si l'on vient rue Sainte Catherine pour la diversité de ses magasins, les sollicitations pour dépenser ne se limitent pas aux seules boutiques. Le lieu, symbole de richesse et de dépenses faciles, attire à lui de nombreux adeptes voulant aussi profiter du passant et de sa supposée générosité.
Artistes et autres demandeurs de « la petite pièce pour aider »...
Il y a tout d'abord les animations de rue, musiciens, comédiens et autres saltimbanques qui espèrent récolter quelques pièces pour leur prestation. Parfois de vrais artistes talentueux, mais ce n'est pas systématiquement le cas (la fausse note vient parfois réveiller les oreilles sensibles).
Un peu dans le même registre on trouve (souvent dans les environs de la place Saint Projet), celles et ceux qui ont réalisé de leurs mains peintures, colliers, bijoux et autres objets plus ou moins élaborés.
Fort logiquement on rencontre également les demandeurs de « la petite pièce pour aider » aux profils divers : personnes ayant subis un accident de parcours dans leur vie, vrais nécessiteux, migrants, « zadistes » reconvertis, marginaux ou encore celles et ceux qui ont choisi « la rue » comme mode de vie... Pas toujours facile de faire preuve de discernement au moment de glisser (ou pas) sa petite pièce.
Plus élaborée, la générosité « longue durée »
Une autre forme de sollicitation que l'on voit fleurir depuis quelques années dans toutes les villes, les quêtes récurrentes en faveur d'associations et autres Organisations Non Gouvernementales. Cette fois ci il s'agit d'une formule plus élaborée, et ce n'est pas une simple petite pièce qui est attendue.
Le passant, qui aura été sensible au discours bien rodé pour la cause défendue, s'engagera dans la durée. Généralement, après prise des coordonnées sur une tablette ou un support numérique, il se verra proposer une formule avec prélèvement automatique. Le ticket d'entrée se situant aux alentours de 10 Euros mensuels.
On reconnait facilement les « recruteurs de donateurs » à leurs chasubles , sweats ou teeshirts aux couleurs de l'association pour lesquelles ils interviennent. L'approche est souvent la même, une gesticulation ou un salut théâtral suivi des traditionnels « on peut se parler ? » ou « vous avez 2 minutes ? ».
Une démarche quelque peu folklorique qui paraissait sympathique à ses débuts et tant qu'elle était raisonnablement limitée. Mais la formule est maintenant pratiquée à l'excès et il est fréquent de trouver (pratiquement tous les jours de la semaine), 5 à 6 points « barrages » avec plusieurs collecteurs (pour une ou plusieurs causes). Cela rien que pour les deux principales rues piétonnes.
Le plus souvent ces intervenants de la rue n'appartiennent pas directement à l'association bénéficiaire des dons mais à des structures intermédiaires qui revendiquent chacune des dizaines d'associations. On comprend mieux alors la nécessité de multiplier les points de collecte. Sachant que la plupart du temps tout ce petit monde intermédiaire ne fonctionne pas sous le régime du bénévolat, on peut s'interroger sur la répartition finale des dons récoltés. Quoi qu'il en soit, désormais il n'est pas rare de voire des passants manifester ouvertement leur exaspération de se faire sans cesse interpeler.
> Expression des revendications diverses, la rue des manifestations du samedi
A chaque période de revendication, les organisateurs voulant donner de la visibilité à leur mouvement ne manquent jamais de tenter d'inscrire la rue Sainte Catherine sur leur parcours. Le cas typique ayant été (au grand dam des commerçants), l'épisode connu sous le nom de « gilets jaunes ». Un mouvement qui chaque samedi empruntait, ou tentait d'emprunter, la rue Sainte Catherine.
Le caractère répétitif avait un temps dissuadé bon nombre de clients et modifié le comportement des fidèles du lieu. Finalement manifestants et acheteurs avaient fini par cohabiter, tout en constituant 2 univers bien distincts.
Un peu d'histoire, sur les traces des anciens noms de la rue
Les rues d'Aquitaine et du Cahernan devenues rue Sainte Catherine
Pendant longtemps cette voie principale de la ville tracée selon l'axe nord sud ne portait pas un nom unique mais une succession de noms par secteurs. On trouve encore aujourd'hui des traces de certains de ces anciens noms. A l'angle de la place de la Victoire, on peut lire dans la pierre le nom de la rue d'Aquitaine. Un nom logique par rapport à la toute proche porte d'Aquitaine de la place de la Victoire. Un peu plus loin, c'est dans un angle que l'on peut trouver gravé dans la pierre deux anciennes appellations.
Les Fossés des Carmes qui est l'actuel cours Victor Hugo, et partiellement masquée par l'enseigne d'un fast-food la Rue du Cahernan qui correspond à l'ancien nom de cette partie de la rue Sainte Catherine.
Le cardo romain pour l'époque Burdigala
Pour ceux qui s'intéressent à l'histoire on rappellera que pour les Romains, à l'époque où Bordeaux s'appelait Burdigala, la rue Sainte Catherine actuelle représentait à peu de choses près le cardo.
Ceci correspondait à l'une des deux lignes tracées selon 2 axes. Le premier axe appelé decumanus allait, suivant la course du soleil, de l'Orient vers l'Occident et correspond à l'actuelle rue Saint Rémi. Le second axe, selon cette fois ci l'axe des pôles (nord - sud), correspondait donc au Cardo et à la rue Sainte Catherine. L'intersection des deux lignes ainsi tracées définissait alors le centre de la ville.
Carte postale : vision d'hier
Sur cette carte postale du début du XXe siècle prise à l'angle de la rue Sainte Catherine et de la place Saint Projet on peut constater qu'il s'agissait déjà d'une grande rue commerçante avec une succession de magasins.
Si les tenues des passants sont bien différentes de celles que nous connaissons aujourd'hui, on peut remarquer que la fréquentation était déjà conséquente.
On peut également remarquer que, comme c'est encore le cas à certaines périodes, des commerçants ambulants ont pris position sur la place. La différence notable vient de l'imposante grille qui ceinture ce qui devait être un jardin public alors qu'aujourd'hui le jardin a disparu et que la place est ouverte.
[ Document Carte Postale - collection personnelle ]
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